le temps efface
le temps efface
les traces de mon enfance
ils avance a pas de danse
sans se soucier des apparences
il peint sur mon existence
des paysages de désespérance
il passe toujour trop vite
n'apportant que des hivers
du vert de gris des larmes
un vent rageant qui souffle sur
les scories de mes souffrances
et r'allume les brûlures de
mon existence
le temps efface
les chagrins de mes expériences
a coup de pinceaux trempés
dans les couleurs de l'automne
il ecrit les mots ceux de tous les jours
qui nous font avancer dans cette grisaille
avec des pas engourdis que le froid cisaille
je suis une momie a moitié endormie
j'avance j'essais du moins il faut bien
j'ai mon masque celui des apparences
les gens regardent mais ne voient pas
je compte les pas qui mèment a
mon trépas avec joie j'en ris
c'est ma vengeance