Aube
Je laisserai le vent te porter mon audace
dans la beauté sensuelle de tes cheveux épars
souffler sur tes lèvres la poésie de mes mots
admirer ton corps qui se donne aux astres
envoutant amour qui se pâme au soleil
exhalant les senteurs des aubes naissantes
dans les brumes frivoles des matins d'automne
Elle a perce mon écorce de son rire clair
lié son coeur au mien d'un fil de soie
je me suis perdu dans ces terres ténébreuses
assommée de moment et d'instants naissant
que pouvais je faire oscillant dans le temps
sinon m'apercevoir qu'elle est mon amour
celle qui me fait souffrir de ne pas lui sourire
De blessure en blessure elle a fendu mon armure
avec des mots coupant comme une lame
il n'y a que trop peux de mots qui sachent
se changer en caresses et me faire oublier le reste
perdu dans la vie difficile de trouver un chemin
un endroit solitaire a l'abri de nos chimères
ou je mourrais volontiers de ne pas savoir l'aimer