la terrasse
J'aime être assis
a la terrasse d'un café avec
mes lunettes de soleil fumées
pour voir les femmes passer
avec leur gambettes dénudées
leur grands décolletés plongeant
sur leur poitrines bien moulées
Avec leur sourire d'été
et leurs démarches chaloupées
robes moulantes robes champêtres
shorts, sandales, la peau bien aérée
elle aiment se faire reluquer
même si elle font l'outrées
quand ont leur fait remarqué
Je sirote ma boisson décafeinée
zero pour cent de sucre c'est
bon pour la santé car ce que
je vois passer me fait transpirer
heureusement qu'un vent fripon
se lève et vient m'aérer et
en profite pour s'amuser
a soulever ces juppes d'été
tout le monde matte et espère
un oubli matinal une liberté
c'est drole de les voir êtres gênées
rougir s'offusquer mais en rire et
continuer comme si de rien n'était
Blondes brunes rousses
fines, sveltes, enrobées
bronzées, cuivrées, pales
les jambes bien épilées
rien ni fait elles attirent
leur félinitée dépouillée
leur sourires enjoleurs
leur poitrines qui sautillent
au rythme de la chaussée
nous donnes des idées
que la morale réprouverai
mais bon c'est l'été et
il n'y a rien de mal a rêver
Et cette façon de sourire de se mouvoir
nous faire comprendre que l'on peut
regarder et pas toucher qu'il n'y a que
le soleil et le vent qui peuvent les caresser
que nous sommes que des obsédés
des cochons lubriques qu'ils faudraient castrer
que c'est pas parce qu'elles nous
laissent deviner leur nudité qu'il faut
croire qu'elles sont prêtes a se laisser
culbuter loin de la, faut pas déconner
on peut regarder mais pas toucher
que ce ne sont pas des objets a acheter
qu'il faut les courtiser pour les mériter
que la pudeur n'est pas dans l'habillage
mais dans la tranparence des sentiments
qu'elles ont gagné la liberté de parler
de se montrer et de nous emmerder